Il s'agit vraisemblablement d'un nouveau drame lié à des violences conjugales. Samedi 12 novembre, vers 21h, une femme de 35 ans a été tuée à son domicile à Montaren-et-Saint-Médiers, à côté d'Uzès, par arme à feu et arme blanche.
À leur arrivée, les gendarmes constatent son décès et prennent en charge son mari, un homme âgé de 42 ans, grièvement blessé par arme à feu."Son fusil de chasse se trouvait à ses côtés", révèle la procureure de la République de Nîmes Cécile Gensac. Malgré les premiers secours prodigués par les gendarmes puis les pompiers, il décède lui aussi à la suite de ses blessures.
Une enquête pour meurtre ouverte à Castillon-du-Gard
Deux enfants pris en charge
Le couple était parents de deux enfants. L'aînée était sortie au cinéma au moment des faits. Le plus jeune, âgé seulement de 9 ans, aurait été présent au moment du décès de sa mère, son père l'aurait alors envoyé chez les voisins. Tout deux ont été pris en charge par les services pédiatriques de l'hôpital.
La nouvelle procureure de Nîmes installée
Une enquête ouverte
La procureure de la République Cécile Gensac annonce l'ouverture d'une enquête "pour établir les circonstance du passage à l'acte ainsi que les causes". Elle est confiée à la communauté de brigades d'Uzès.
"Une femme a été tuée par son (ex)compagnon, c'est le 118e féminicide de l'année"
Le collectif Nous toutes a réagi dans la soirée du 13 novembre à la suite de ce drame. Il rappelle qu'en dix jours, au moins trois femmes ont été fusillées par leurs conjoint. "Une femme a été tuée par son (ex)compagnon, c'est le 118e féminicide depuis le début de l'année 2022. A toutes celles qui sont victimes de violences, on vous croît vous n'êtes pas seules, vous n'y êtes pour rien", écrit Nous toutes.
Le collectif en appelle au Gouvernement, "il serait temps de restreindre le port d'armes, tant de meurtres pourraient être évités".