Le message des Azimutés d’Uzès reste identique : s’engager pour le respect du vivant et la préservation de la planète, à travers la photographie et des actes concrets. Mais la pandémie a poussé l’association à repenser l’approche de son festival photo, dont la huitième édition débutera à Uzès, le 3 mai.
« Nous avons été pris par les circonstances des deux dernières années, avoue Gisèle Soltys, responsable du festival. Nous souhaitions ainsi aller à la rencontre des gens car ils peuvent un peu moins bouger pour différentes raisons ».
Avec des étapes relativement proches d’Uzès, le festival mise donc sur l’itinérance avec des rendez-vous non seulement dans la cité ducale, du 3 au 14 mai, mais aussi à Belvezet, du 18 au 28 mai, pour terminer sa route à Saint-Quentin-la-Poterie, du 21 au 31 juillet, avec un programme différent pour chaque date.
Picasso, Renoir, Monticelli : Morceaux d’histoire de l'Art à Uzès
Instinct primaire et écologie
« Les thèmes de l’écologie, de la préservation de la planète, de reliance et de connexion seront toujours abordés à travers la série de 12 bâches grand format utilisées pour notre précédente édition, ajoute Gisèle Soltys. C’est une façon pour nous d’incarner véritablement nos choix ». Elles seront exposées dans la cour de la médiathèque, côté Port-royal.
Afin d’accentuer le message, les Azimutés ont invité Guillaume Binet pour l’exposition « L’esprit des lieux », dans la chapelle de la médiathèque d’Uzès. Ce grand fan de nature a développé une série sur la forêt quand l’homme n’est pas présent.
« Cela nous ramène à quelque chose de primaire, emprunt de mystère, qui témoigne d’une envie de se rapprocher de l’essentiel ».
Guillaume Binet mettra en place un univers bien marqué, avec une ambiance sonore qui transportera le spectateur dans l’univers du photographe. L’artiste sera présent à la médiathèque du 3 au 6 mai pour le lancement du festival, avec un vernissage le vendredi 6 mai, à 18h.
La cour de la mairie d’Uzès accueillera Maxcasa pour sa série autour des « Cueilleurs sauvages ». Le photojournaliste est parti à la rencontre des personnes qui font perdurer la pratique ancestrale de cueillettes de plantes sauvages et rares. « Cela ramène là encore à instinct primaire, avec des personnalités attachantes et solidaires ». En marge du vernissage de cette exposition, le samedi 7 mai, à 12h, en présence de l’artiste, Mathieu Brunet, directeur d’Arcadi, à Méjannes-lès-Alès, spécialisée dans les herbes de France et l’holacratie, une forme de management constitutionnel favorisant la répartition des tâches, interviendra au cours d’un échange sur le sujet, à 11h, à la mairie.
« C’est la première fois que nous allons aussi loin dans le concept de notre festival », se réjouit Gisèle Soltys.
La suite du programme sera prochainement développée. Plus d’infos : lesazimutesduzes.fr