Leurs bonnes ondes sont bien connues des Uzégeois. La Peña del fuego est l’alliée de l’ambiance, l’âme de la fête, de plusieurs événements locaux. Présente à la pegoulade de la votive d’Uzès mais aussi aux arènes du Grau-du-Roi, ou dans les ferias voisines, Nîmes, Alès, le groupe fait danser et chanter partout où il passe. « Dans les yeux d’Émilie », « La peña baiona » et autres incontournables sont interprétés avec trompette, saxo, trombone, batterie, guitare basse par les membres du groupe, qui oscille entre huit et douze musiciens.
« La Peña del fuego a été officiellement créée après le confinement, mais on jouait ensemble depuis un moment déjà », raconte Wladimir Mercier, à l’origine de cette formation. L’Uzétien, ancien pompier professionnel aujourd’hui retraité, a toujours baigné dans l’univers de la musique. « Ma mère a été première majorette de France, mon père était musicien, je faisais beaucoup de défilé avec lui et La Clique. J’ai toujours aimé ce côté ambulant et mobile de la musique ». Et la Peña a parfaitement assimilé cet ADN, parvenant à se faire connaître dans la région. « Nous faisons même des marchés de Noël maintenant, nous diversifions notre répertoire », se réjouit Wladimir Mercier.
Représenter l'âme de la fête
Une notoriété qui a permis au groupe d’être choisi pour représenter le Gard à plusieurs reprises lors du Salon de l’agriculture à Paris. « En 2020, nous avions animé la BodeGard, en compagnie de Denis Bouad et du Conseil départemental. En 2022, c’était avec la Région Occitanie que nous avons participé. Nous y retournons ce jeudi 2 et vendredi 3 mars, avec le Département », partage le musicien.
C’est toujours une bonne ambiance, les gens chantent, dansent, font le paquito, nous mettons le feu dans les allées du salon !
Le groupe est ainsi parti mercredi 1er mars, en mini-bus, avec tous ses instruments, pour une « virée » parisienne qui s’annonce comme d’habitude animée. « Nous avons répété tout l’hiver pour ce rendez-vous. C’est toujours une bonne ambiance, les gens chantent, dansent, font le paquito, nous mettons le feu dans les allées du salon ! Les habitués savent que dans ce coin-là ça bouge ».
Et, en soirée, la Peña del fuego continue dans sa lancée puisqu’elle joue à La Rosa bonheur, péniche transformée en bar musical, jusqu’au bout de la nuit... « C’est avec la Communauté de communes Terre de Camargue que nous participons une nouvelle fois à cet événement. C’est une invitation à la découverte de notre patrimoine avec des produits du terroir, de la musique donc et même des chevaux de Camargue ! ».
Une nouvelle aventure pour les musiciens uzégeois qui profitent toujours de ce séjour parisien pour partager un moment tous ensemble. «Nous sommes allés au musée Grévin l’an dernier, cette fois ce sera une sortie en péniche», annonce Wladimir Mercier. De quoi resserrer encore les liens de ce groupe qui partage déjà l’amour de la musique et de la fête.