La réunion a démarré par une minute de silence à Edmond Derocq, ancien élu à Baron décédé récemment. Les 27 points à l’ordre du jour ont tous été votés à l’unanimité, à l’exception de l’approbation du procès-verbal de la séance précédente, à laquelle il est reproché de ne pas intégrer les diverses interventions des élus. Marie-Michelle Alvaro (Saint-Victor-des-Oules) a présenté les ouvertures par anticipation de crédits en attendant le vote du budget 2023, au printemps. Yvon Bonzi (Saint-Quentin-la-Poterie) a détaillé les modifications du tableau des effectifs, « le nombre d’équivalents temps plein ne bouge pas, il s’agit d’adaptation des horaires ».
Fouilles aux Sablas
La délibération sur une convention d’occupation temporaire du domaine public pour les aménagements (bretelle d’accès, arrêts de bus, trottoirs...) de la futur ZAC des Sablas a été l’occasion pour le vice-président délégué aux travaux, Frédéric Salle-Lagarde (Moussac), de faire un point sur le diagnostic archéologique. «Les sondages ont été terminés le 10 février. 10% de la première tranche ont été prospectés». L’élu a relativisé les éléments découverts, déjà détruits à l’époque romaine : « Des fonds de maisons agricoles datant du premier ou deuxième siècle, rasés par la suite, ont été révélés ainsi que des restes de plantations ». Un rapport a été transmis par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) à la Direction régionale des affaires culturelles qui décidera s’il faut des fouilles plus poussées.
Améliorer les repas à la cantine
L’adhésion au Club des territoires Un plus bio a été votée. «Il a pour but de développer le bio dans les cantines», résume Joseph Guardiola (Saint-Laurent-la-Vernède). Xavier Gayte (La Capelle-et-Masmolène) en a profité pour demander où en était le projet de légumerie aux Sablas et de cantine commune, projet déjà étudié par onze villages du Pays d’Uzès. «Nous rédigeons la consultation pour la cuisine centrale, explique Joseph Guardiola. Il y a deux options, soit elle concernerait les établissements scolaires du territoire, soit 2 500 élèves ; soit on la confie un opérateur comme les Cuisines de l’Uzège et on étend à d’autres structures comme l’hôpital par exemple». «A-t-on contacté l’hôpital ?», interroge le maire d’Uzès Jean-Luc Chapon. «Nous n’en sommes qu’au stade de l’étude, tempère le président de la CCPU, Fabrice Verdier. Si nous choisissons cette option, nous nous rapprocherons du centre hospitalier et du Mas-Careiron». «Serons-nous associés à la réflexion ?», glisse Francis Mazier (Serviers-Labaume), qui porte depuis le début le projet de cantine commune. «Oui, nous demanderons à ce que toutes les communes soient interrogées, tous ceux qui souhaitent participer le feront», rassure Fabrice Verdier.
Conventions diverses
L’adhésion de l’Espace entreprise emploi à « Agir pour son avenir professionnel » a permis à Nathalie Fabié (Saint-Siffret) de rappeler qu’en 2022, grâce à ce dispositif, « 16 personnes ont trouvé un CDD, sept ont signé un CDI, deux personnes ont suivi une formation et deux ont créé leur entreprise ». Une convention est signée avec l’association Demain dès l’aube pour la programmation du festival Le Temps des cerises 2023.
https://www.lerepublicainduzes.fr/patrick-timsit-lance-son-festival-a-lombriere-114125.html
Une autre convention a été présenté pour le partenariat du festival Uzès, seul en scène, prévu par Patrick Timsit qui en sera le directeur artistique. Elle prévoit notamment les engagements de la CCPU pour le côté technique et matériel (mise à disposition de lieux, du matériel), l’organisation (frais de déplacement et d’hébergement de Patrick Timsit) ainsi que les contreparties des organisateurs : proposition de spectacles, communication, gestion du budget, etc. Une proposition qui a fait tiquer Lydie Defos du Rau (Uzès) qui s’étonne qu’aucun montant maximum ne soit prévu pour les frais du comédien : « Nous faisons un chèque en blanc à Patrick Timsit là... ». « Il est écrit que ce sont six allers-retours en train. Notez que nous avons déjà de très bons retours sur ce projet et que nous avons obtenu une belle subvention pour le festival grâce à lui. Vous verrez, nous faisons les choses bien », répond Fabrice Verdier, qui parvient a obtenir le vote de l’ancienne candidate à la mairie d’Uzès.
Soutien aux boulangeries
La CCPU participera au fonds d’aide L’Occal boulangeries, lancé par la Région Occitanie face à la crise énergétique. Ce dispositif est ouvert aux « Boulangeries-pâtisseries » au chiffre d’affaires inférieur à 1 000 000 €. Il prendra en charge 50% du surcoût de la facture électrique sur deux mois consécutifs avec un plafond de 2 000 €, aux conditions suivantes : que le surcoût représente 100% d’augmentation par rapport à la facture comparée, qu’il représente au moins 10% du chiffre d’affaires et un risque de mise en péril de la pérennité de l’entreprise. Dispositif en vigueur jusqu’au 30 juin 2023.
