AccueilPays d'UzèsPiquet de grève à l'ITEP des Garrigues de Sanilhac-Sagriès

Piquet de grève à l'ITEP des Garrigues de Sanilhac-Sagriès

Près de 85% des employés de l’Itep des Garrigues étaient en grève ce mardi 15 mars 2022 forçant un aménagement du temps scolaire et périscolaire.
Près de 85% des employés de l’Itep des Garrigues ont fait le piquet de grève devant l’établissement.
Emeline Bertel - Près de 85% des employés de l’Itep des Garrigues ont fait le piquet de grève devant l’établissement.

Pays d'Uzès Publié le ,

Manque de reconnaissance, baisse du pouvoir d’achat et augmentation du prix de l’essence... En cette journée anniversaire de la convention collective des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées, signée le 15 mars 1966, les employés de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) des Garrigues ont majoritairement répondu à l’appel à la grève lancé par les syndicats locaux et nationaux. « Cette convention n’est plus d’actualité. Les métiers ont évolué et d’autres ont été créés », explique Franck Walther, éducateur spécialisé à l’Itep et délégué syndical Sud santé sociaux. Les syndicats et les services de l’État sont en train de réformer cette convention collective devenue obsolète afin de proposer une convention unique à tous les salariés du secteur du social et du médico-social. « On veut bien d’une convention unique. Mais d’une convention haut niveau, établie sur le meilleur des conventions collectives existantes. Pas d’une convention au rabais qui se base sur l’individualisation des salaires revalorisés par compétence. Il y aura une variation des salaires pour un même métier. Tout se fera en fonction de la relation avec l’employeur », s’insurge Franck Walther.

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L’autre point de désaccord concerne le Ségur de la santé organisé à la suite de la pandémie. « Jusqu’à présent, nous en étions exclus. Mais Véran et Castex ont revu leur copie lors de la conférence des métiers du 18 février. Finalement, nous devrions toucher 183 € de plus par mois. Mais nous ignorons encore s’il s’agit d’une revalorisation ou d’une prime. De plus, une grande partie des salariés, notamment tous les petits métiers, ne sont pas concernés par cette mesure. On revendique une augmentation de salaire pour tous de 400 € ».

Réorganisation interne

Une réorganisation au niveau de l’Itep a été nécessaire compte tenu du taux important de grévistes. Un accueil minimum est assuré, tout comme la continuité pédagogique afin que les élèves ne pâtissent pas de ce mouvement social. « Nous avons un métier humain. Même si on doit se mettre en grève pour faire bouger les choses, on assure l’accueil le matin et le soir », indique Franck Walther. Peut-être pour la plus grande joie des élèves, les « premiers supporters » des grévistes, les cours de l’après-midi ont été annulés, faute d’accueil sur le temps du midi.

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