AccueilPays d'UzèsPolitique : le Conseil constitutionnel épingle le député Berta

Politique : le Conseil constitutionnel épingle le député Berta

Le député de la 6e circonscription du Gard, Philippe Berta, n'a pas envoyé ses comptes de campagne dans les temps. Son cas sera étudié par le Conseil constitutionnel qui pourrait, dans le pire des scénarios, annuler l'élection.
Le député de la 6e circonscription du Gard, Philippe Berta, a malencontreusement déposé ses comptes de campagne en retard.
E.B. - Le député de la 6e circonscription du Gard, Philippe Berta, a malencontreusement déposé ses comptes de campagne en retard.

Pays d'Uzès Publié le ,

«Je ne suispas le premier ni le dernier à qui cela arrive», rappelle le député de la 6e circonscription du Gard, Philippe Berta. L’élu MoDem est actuellement concerné par une remise en cause de ses comptes de campagne pour les élections législatives de 2022. Le Conseil constitutionnel traitera bientôt son cas, avec un risque d'annulation de son élection.

Une bêtise qui peut coûter cher au député Berta

«Il s’agit d’une bêtise. Je n’y suis pour rien mais mon rôle est de l’assumer», commence-t-il. En effet, s’il atteste la qualité de ses comptes «qui a été reconnue par la commission de contrôle», c’est une erreur technique qui l’expose aujourd’hui à une remise en cause de son élection.

«Pendant une campagne, c’est un mandataire financier qui est en charge de la gestion des comptes, explique-t-il. Le mien est le même depuis longtemps. Il est bénévole et spécialisé dans les finances publiques. J’ai en lui une confiance absolue». Mais c’est au moment de l’envoi des comptes qu’un problème est survenu. «J’ai reçu la clôture des comptes pour signature à mon retour de vacances. Mon mandataire a proposé de déposer les documents à La Poste, je n’avais aucune raison de ne pas avoir confiance. Sauf qu’il a omis un détail... Il a indiqué l’adresse de l’expéditeur mais pas du destinataire».

Les comptes de campagne du député Berta reçus avec trois jours de retard

Un détail qui entraîne le retour du courrier au député qui le renvoie aussitôt en recommandé. «La limite de dépôt était le 19 août, c’est arrivé à Paris trois jours trop tard». Philippe Berta avait joint à ce courrier une lettre d’explications, mais la commission de contrôle a tout de même transféré le dossier au Conseil constitutionnel.

Législatives 2022 : Philippe Berta en tête à Uzès

«Le cachet de La Poste atteste du premier envoi le 16 août, mon mandataire a fait une attestation où il explique sa bêtise». S’il regrette un système «un peu archaïque», le député ne se dit pas inquiet et relativise pour la suite. «Advienne que pourra. Je me suis présenté pour un second mandat pour défendre la recherche au sein de l’Hémicycle, car elle peut permettre de relever les défis environnementaux, sanitaires etc.», clame le professeur d’université qui cite aussi le groupe d’études des maladies rares, dont il est président.

Quant à l’omission évoquée dans le compte-rendu de ses comptes, Philippe Berta balaie la question : «Il s’agit de 47 € retirés a posteriori par la commission à tous les députés de la majorité à la suite d’un discours du président de la République qui a été considéré électoraliste», clarifie-t-il.

Le Conseil constitutionnel termine la première partie (les recours) des 236 dossiers des législatives. «Je devrai avoir le verdict d’ici trois semaines».

Partager :
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 23 mars 2023

Journal du23 mars 2023

Journal du 16 mars 2023

Journal du16 mars 2023

Journal du 09 mars 2023

Journal du09 mars 2023

Journal du 02 mars 2023

Journal du02 mars 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?